Je suis entré à l'âge de quatorze ans au club de Monaco ; il n'y avait pas de centre de formation et nous étions logés chez l'habitant. Sur les conseils de mon père, j'ai confié mon argent à l'un de ses amis, un promoteur immobilier. Sa gestion malhonnête et le krach financier de 1989 m'ont ruiné, et je suis devenu un has been, criblé de dettes. C'est en acceptant de participer à des émissions de télévision que j'ai pu refaire surface.
Je pense que les joueurs d'aujourd'hui ont besoin de s'entourer de personnes compétentes, d'autant qu'ils gagnent beaucoup plus : un professionnel perçoit en un an l'équivalent de mes revenus sur quinze ans !