Les agents n'existaient pas lorsque j'étais footballeur professionnel, entre 1972 et 1986. J'ai appris seul à placer mon argent et c'est un ami qui m'a aidé à organiser mon transfert de Saint-Étienne à Toulouse. Il est vrai qu'un agent aurait utilement pu me conseiller, car certaines questions ne sont pas de la compétence d'un sportif de haut niveau.
S'agissant de la rétribution des agents, je suis d'accord avec Philippe Piat : ce sont les joueurs qui doivent l'assumer, et non les clubs. Par ailleurs, il est important que ce texte permette d'édifier des barrières afin de protéger les jeunes joueurs. Responsable d'un club de division d'honneur – le Cannet-Rocheville –, je suis choqué de voir des agents tourner autour de gamins de treize ans, avant même qu'ils n'intègrent un centre de formation.