Selon la proposition de loi, un agent aura dû arrêter son métier depuis un an avant d'occuper un poste dans un club ou une fédération. Autrement dit, si un club de handball me propose un poste de directeur sportif, il me faudrait arrêter mon métier d'agent sportif pendant un an : on me pousserait à ne jamais m'arrêter qu'on ne s'y prendrait pas autrement ! Pourtant, je n'ai pas envie de faire ce métier d'agent pendant trente ans. Cette disposition est donc problématique.
Pour avoir un master professionnel en management des organisations sportives, je n'en estime pas moins que chaque agent devrait être entouré d'un avocat voire d'un conseiller financier pour être en mesure d'apporter des conseils au joueur.
Comme l'a dit Jacques Monclar, nous travaillons tous pour être rémunérés, mais, je le répète, je suis persuadé que cette profession peut être exercée d'une façon morale.
Quand j'ai commencé à jouer en première division à quinze ans, je ne savais pas grand-chose. Je me réjouis donc que la proposition de loi protège les mineurs, et je serais même favorable à des sanctions plus fortes, par exemple en cas de violation de l'interdiction de percevoir une rémunération lors de la signature d'un contrat par un mineur