Je salue, monsieur le ministre, votre capacité jamais mise en défaut d'ouvrir des perspectives optimistes à partir des situations les plus sombres !
Je voudrais d'abord vous interroger sur l'incidence du traité de Lisbonne sur la gouvernance européenne : comment vont s'équilibrer les compétences des deux présidences ? Votre façon d'exercer la présidence des conseils des ministres ne semble pas différer de ce qu'était l'exercice de la présidence avant l'adoption du traité. Cela prouve bien que certaines questions institutionnelles n'ont pas été résolues par cette adoption, telle celle de l'équilibre entre la présidence du Conseil européen et la présidence tournante.
Je me demande par ailleurs si l'Europe est capable d'exprimer une position commune sur le dossier du Proche-Orient, où semble s'imposer le pire scénario, les Palestiniens s'enfonçant dans une situation sans issue.
Ma dernière question portera sur l'Union pour la Méditerranée et le sommet de Barcelone. Le secrétariat général de l'UPM sera-t-il capable de contourner les obstacles politiques pour élaborer à partir du terrain des solutions concrètes et efficaces aux difficultés persistantes que vous avez évoquées ?