Je tiens d'abord à remercier Etienne Pinte pour les propos qu'il a tenus, car ils sont sans doute, pour l'essentiel, partagés sur tous nos bancs.
Mon intervention sera construite autour de trois réflexions, non sur la loi DALO en tant que telle, mais à son propos.
Premièrement, l'hypocrisie de la loi DALO est de croire qu'avec une loi, l'insuffisance de l'offre de logements sera résolue.
Deuxièmement, la réalité de la loi DALO est de croire que la France, c'est Paris.
Troisièmement, le défaut de la loi DALO est de gommer la réalité des difficultés rencontrées par les acteurs du logement social – je pense notamment aux organismes d'HLM.
S'agissant d'abord de l'hypocrisie de la loi DALO, il faut dire, monsieur le secrétaire d'État, que vous faites fort en matière de désinformation lorsque vous évoquez l'effort de l'État : dans le plan de relance de 2001, l'aide directe au PLUS était de 8 100 euros, elle est annoncée pour 2010 à hauteur de 1 000 euros.