Mesdames, messieurs les députés, je salue la présence dans les tribunes des maires du Loir-et-Cher, département que vous présidez, monsieur le vice-président de l'Assemblée nationale. Ce débat sur la réforme des collectivités territoriales est le sixième organisé par le Parlement en un an : trois l'ont été depuis mars 2009 au Sénat, et, outre notre débat d'aujourd'hui, votre assemblée a débattu en mai 2009 des transferts de compétences et en janvier 2010, c'est-à-dire il y a à peine un mois, de la décentralisation et de la recentralisation. Je n'aurai garde d'oublier les dizaines d'heures de débats que nous avons consacrées ces derniers mois à la réforme des collectivités territoriales, tant en commission qu'en séance publique. Je me réjouis donc de cet intérêt très marqué pour l'avenir des collectivités territoriales.
Il est vrai que ce chantier, initié par le Gouvernement sous l'impulsion du Président de la République, est un chantier lourd et majeur pour l'avenir de notre pays et de nos institutions. On ne compte plus en effet les rapports qui ont invité ces dernières années, de façon très insistante, les pouvoirs publics, quels qu'ils soient, à engager la réforme : rapport Mauroy, rapport Pébereau, rapport Richard,…