Si vous le dites, monsieur le député… Si nous avions des responsables administratifs disponibles dans les domaines de la finance, de l'économie, de l'agriculture, de la justice, de l'équipement et de la santé, cela irait beaucoup plus vite ! Mais nous avons toujours du mal à libérer des effectifs. Si nous voulons installer la gouvernance en Afghanistan, il faut faire venir des instructeurs de gouvernance. Or ces personnels ne sont pas disponibles, pas plus que les financements. Nous butons depuis toujours sur cette difficulté, qui, à mon sens, ne peut être réglée au seul Quai d'Orsay. Il s'agit pour moi d'une problématique interministérielle qui doit être résolue par le Premier ministre et le Secrétariat général de la défense et la sécurité nationale.