…qui a déclaré : « On serre la vis à une entreprise qui a des besoins de trésorerie pour quelques milliers d'euros et on fait perdre des emplois ».
Ayant parfaitement saisi le coeur du problème, vous avez vous-même reçu tout récemment, madame la ministre les représentants des grandes banques françaises.
Aux yeux de mes collègues, et plus particulièrement des députés de « Génération entreprise » (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), la problématique du crédit est cruciale. C'est l'une des conditions de la reprise.
Or, un récent sondage nous apprend que 44 % des patrons de PME disent restreindre leurs investissements et leurs demandes auprès des banques en raison de difficultés d'accès au crédit.
Je rappelle que la Société de financement de l'économie française a prêté 77 milliards d'euros à douze banques. La Société des participations de l'État a, quant à elle, fait bénéficier les cinq principaux réseaux bancaires de près de 20 milliards d'euros.
Ce sont donc 100 milliards qui ont été mobilisés pour permettre aux banquiers de faire leur métier.
Néanmoins, il ne faut pas diaboliser une profession indispensable au bon fonctionnement de l'économie. Les banquiers ont trop été montrés du doigt ces derniers mois. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Notre rôle est aussi de les aider à atteindre leurs objectifs.
Madame la ministre, quels sont les engagements concrets pris par les banques pour cette année 2010, et comment comptez-vous les encourager à retrouver leur audace pour soutenir nos entrepreneurs ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)