… dont 850 dans la recherche et le développement et 450 dans les services administratifs.
J'ai reçu de la direction générale de Sanofi Aventis trois engagements particulièrement fermes.
Tout d'abord, il n'y aura pas de licenciements secs, les choses se feront sur la base du volontariat. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Par ailleurs, en aucun cas les sites implantés en France ne seront directement affectés, pas plus celui de Toulouse que celui de Porcheville, où je me suis rendu avec M. Christian Lajoux, président de Sanofi Aventis France, ni celui de Longjumeau qui, employant plusieurs milliers de salariés, est aujourd'hui le mieux placé face aux défis de l'avenir.
Rappelons que 30 % des salariés de Sanofi Aventis travaillent en France, où n'est réalisé que 10 % du chiffre d'affaires du groupe. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Enfin, Sanofi s'est engagé à ce que la recherche et le développement restent stables, avec 1,8 milliard d'euros de dépenses engagées en France.
Je vous dis cela au moment où le monde change, où la recherche change, et où, dans deux ans, 30 % des médicaments que nous achèterons en pharmacie seront issus des nouvelles technologies et des biotechnologies grâce au fonds Biotech que le Gouvernement a mis en place et abondé à hauteur de 140 millions. Nous devons relever ce défi pour résister aux géants américains de la santé et à Novartis, et pour que Sanofi Aventis reste un leader mondial. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)