Je vous rappelle que les chantiers navals connaissent de grandes difficultés dans le monde entier, en raison des difficultés auxquelles tous les armateurs sont confrontés. Néanmoins, l'État français n'a pas abandonné STX, il ne l'abandonne pas et ne l'abandonnera pas.
Nous n'avons pas abandonné STX lorsque nous sommes montés au capital et que nous avons pris une participation de 110 millions d'euros aux côtés de l'investisseur coréen.
Nous n'avons pas abandonné STX lorsqu'un bâtiment de projection et de commandement, le Mistral, a été commandé dans le cadre du plan de relance, sous l'autorité de Patrick Devedjian, ce qui a permis de maintenir la charge pour un montant total de 400 millions d'euros.
Enfin, nous n'abandonnerons pas STX dans les négociations très difficiles engagées entre les chantiers navals et l'armateur MSC, que vous avez mentionné, à propos de deux navires dont dépend la rentabilité du plan de charge. L'État sera présent comme actionnaire, mais aussi comme assureur de l'activité d'exportation. C'est à ce dernier titre qu'il apportera sa garantie, parallèlement aux efforts consentis par STX
En effet, la perspective de cette commande nous intéresse tous : il s'agit d'une cause nationale et nous nous préoccupons autant que vous des sept mille salariés concernés. Voilà pourquoi le Premier ministre tient beaucoup à ce que ce dossier soit réglé. (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)