Sur ce point, le débat est ouvert. Nous en discutons au sein de ma formation politique, comme vous le faites, j'en suis sûr, dans la vôtre. Faut-il aller vers une déconcentration, voire une décentralisation du service public de sécurité ? Faut-il répartir les tâches entre la police municipale et la police nationale ? Pour certains, il s'agit du sens de l'histoire, ou au contraire d'un retour en arrière, avant 1940 ; pour d'autres, il s'agit d'un véritable danger, d'une évolution contraire à l'idée que l'on se fait de la République.
D'autre part, il règne une véritable inégalité entre les villes qui ont fait ce choix et celles qui ne l'ont pas fait, pour des raisons budgétaires ou politiques.