Je partage le sentiment exprimé par Philippe Goujon et Etienne Pinte, mais les remarques formulées par Manuel Valls ne peuvent être écartées d'un revers de main, je le dis très clairement. Cela étant, on ne peut, monsieur Valls, faire comme si l'on découvrait le fil à couper le beurre et dire qu'il n'y aurait ni cohérence, ni coordination, ni relations opérationnelles en dehors des départements concernés par la police d'agglomération. La cohérence est aujourd'hui assurée par le préfet de police en sa qualité de préfet de zone de défense. À ce titre, il attribue les forces mobiles sur l'ensemble de l'Île-de-France et il est responsable de la sécurité des transports ferroviaires.