La deuxième raison de cette limitation, c'est qu'il fallait mettre fin au principe aberrant en vertu duquel, si le délinquant franchissait le périphérique, le policier parisien ne pouvait pas le suivre. Dorénavant, ce sera possible.
Troisième raison, la police d'agglomération permet à l'évidence une plus grande fluidité de l'intervention des forces de police. Cela a été démontré en Seine-Saint-Denis, où précisément des effectifs de la préfecture de police sont intervenus à plusieurs reprises.
L'extension à l'ensemble de l'Île-de-France ne me paraît pas correspondre à une cohérence. Qu'il y ait une réflexion sur une extension à un département qui vous est cher, je n'y suis pas hostile, mais sur l'Île-de-France, non, parce que les bassins de délinquance ne sont pas les mêmes.