Par petites pensions, j'entends également les pensions de réversion, les pensions de veuve de guerre et les pensions de veuves d'anciens combattants. L'an dernier, j'avais étudié la situation des veuves et veufs en France : le niveau très faible des pensions, en particulier des veuves de guerre, débouche sur des situations dramatiques où des personnes âgées ne veulent plus aller consulter leur médecin, de crainte de recevoir une prescription qui les conduirait à avoir un reste à charge, ne serait-ce que de 2 ou 3 euros. Or, vous le savez comme moi, certains retraités en sont réduits tous les mois à compter à l'euro près.
La revalorisation de ces pensions n'est pas une obligation mais un devoir d'assistance, je dirai même un devoir d'humanité.