Je veux bien vous en faire crédit, monsieur Valls, ainsi qu'à quelques personnes qui vous entourent ; mais vos divisions – reconnaissez-le, mes chers collègues – sont telles que vous n'êtes pas crédibles lorsque vous faites vôtre cette nouvelle thématique.
Je n'évoque même pas les positions de vos prétendus alliés, du moins pour les élections, qu'il s'agisse du parti communiste – M. Braouezec vient de s'exprimer – ou des Verts, dont nul n'ignore le point de vue même s'ils ne sont pas présents parmi nous cet après-midi. Et c'est avec cette coalition contradictoire que vous prétendez mener une politique de sécurité cohérente ? Je vous souhaite bien du courage ! (Rires et exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
De fait, lorsque, dans nos régions, nos départements, nos circonscriptions ou nos villes, nous proposons des mesures tendant à renforcer la sécurité, vos amis s'y opposent.
Vous avez évoqué la région Île-de-France, où M. Huchon aurait pris des mesures de ce type. Pour être parfaitement honnête, et je sais que vous l'êtes, il faut préciser que, en 1998, c'est parce que M. Huchon n'avait pas de majorité que la droite a pu le contraindre (Rires sur les bancs du groupe SRC)…