Je ne sais pas si c'est réconfortant ; mais, quand on a des convictions, on les défend jusqu'au bout.
Même à droite, certains nourrissent des réserves et des réticences, que l'un d'entre vous a exprimées, mes chers collègues. Ils agissent, mais se méfient de ce que ces pratiques laissent présager. De nombreux maires n'ont ainsi installé un dispositif de vidéosurveillance que parce que l'opinion publique, elle-même manipulée par certains discours, souhaitait en finir avec la délinquance et la criminalité.
De ce point de vue, nous sommes tous concernés par ces problèmes de société, qui nous éclatent au visage et auxquels nous cherchons à apporter des solutions. Il ne faut donc pas opposer les réalistes, ceux qui comprendraient les gens, aux inconséquents ou aux angélistes.
En revanche, il est de notre responsabilité de prendre la mesure de ce que nous instaurons. En ce qui concerne la vidéosurveillance – j'en viendrai ensuite au texte proprement dit –, ceux d'entre vous qui sont maires savent bien que lorsqu'on installe un système de ce type dans un quartier et non dans d'autres…