À Meaux, j'ai fait installer cent vingt-cinq caméras dans l'ensemble de la ville. En tant que tel ce dispositif n'est pas suffisant car il faut concevoir un travail autour de la vidéosurveillance. Cela suppose des réunions très régulières regroupant police nationale, police municipale, parquet, collèges, médiateurs, protection judiciaire de la jeunesse et, cela va de soi, les représentants de la municipalité. Moyennant quoi, là où nous dénombrions près de cent quinze crimes et délits pour mille habitants en 2003-2004, nous en sommes aujourd'hui à soixante-douze. Voilà des faits, un résultat. La vidéosurveillance a été, de ce point de vue, un appui extraordinaire qui a conduit à l'accroissement du taux d'élucidation dans des proportions spectaculaires : nous sommes proches de 50 %. Dire cela, ce n'est ni de gauche ni de droite, chers collègues : c'est un fait.
Soyez clairs et dites-nous, chers collègues du parti socialiste, si vous êtes pour ou contre la vidéosurveillance.