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Intervention de Rachida Dati

Réunion du 8 janvier 2008 à 15h00
Rétention de sûreté et déclaration d'irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental — Exception d'irrecevabilité

Rachida Dati, garde des sceaux, ministre de la justice :

Mais cette mesure est d'une rigueur strictement nécessaire et proportionnée. Elle concerne certains criminels, lourdement condamnés, et qui sont d'une dangerosité intrinsèque rare.

Elle intervient comme une solution ultime, subsidiairement à toute autre mesure de contrôle de la personne laissée libre.

Elle est décidée à l'issue d'une procédure qui garantit au maximum les droits de la personne concernée et les solutions alternatives à la privation de liberté.

Elle est prononcée par l'autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle aux termes de l'article 66 de la Constitution.

Elle est susceptible de deux recours : l'un devant une commission nationale, et l'autre par la voie du pourvoi en cassation.

Elle cesse dès que l'état de la personne permet d'envisager une autre mesure de surveillance à l'extérieur.

Elle est, en outre, révisée tous les ans.

Les conditions d'application de la rétention de sûreté respectent les principes fondamentaux.

S'agissant d'une mesure de sûreté, votre rapporteur a parfaitement rappelé que la question de la rétroactivité ne se pose pas. Je vous renvoie au rapport de M. Fenech,…

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