Là aussi, le Gouvernement partage l'avis de la commission.
L'effacement des informations de cette nature nuirait à l'efficacité de la police judiciaire et même compromettrait la finalité du fichier des antécédents. Je voudrais prendre deux exemples concrets pour illustrer mon propos.
En quoi par exemple faudrait-il se priver de la mémoire d'une affaire de violence intrafamiliale, quand bien même elle aurait été classée sans suite, au motif du désistement du plaignant – et vous savez que ces cas se produisent assez régulièrement ?