Je note que le rapport écrit de la Commission des Affaires européennes juge les propositions formulées dans le texte qui nous est soumis « intéressantes et peu contestables », ce qui devrait aboutir à ce qu'elle soit soutenue.
Je peux comprendre que l'adoption de cette proposition de résolution soulève des questions d'opportunité, mais n'oublions pas que la France est souvent en retard par rapport au reste de l'Europe s'agissant de la place des femmes. Il est donc prioritaire d'affirmer une forte volonté politique afin de favoriser, dans tous les domaines, l'égalité entre les femmes et les hommes. Cela suppose que, tout en se gardant de trop légiférer, nous alignions, par paliers successifs, les droits de tous les citoyens de l'Union européenne sur la législation des États membres la plus favorable à cette égalité entre les femmes et les hommes. La France se doit de jouer ici un rôle d'éclaireur.