La révision générale des politiques publiques concerne tous les ministères, le mien n'y fait pas exception. Je pense que nous pouvons toutefois appliquer la RGPP sans affecter les missions opérationnelles des forces de sécurité intérieure. Des évolutions ou des rationalisations sont encore possibles, notamment dans l'organisation des fonctions support ou des fonctions d'état-major. Ce qui compte, c'est de conserver leur pleine efficacité aux missions opérationnelles des forces de sécurité intérieure grâce un maillage territorial important. Cela n'exclut pas, comme l'a très bien dit Philippe Folliot hier, d'adapter nos dispositifs quand c'est nécessaire et justifié.
Je crois aux nouveaux modes opératoires que sont la police d'agglomération et la police des territoires. C'est un moyen d'atteindre une capacité optimale. La police d'agglomération a d'ailleurs donné des résultats pour les quatre départements de Paris et de la petite couronne. Cela permet des redéploiements d'effectifs sans affecter l'efficacité des services.
Manuel Valls et Jean-Yves Le Bouillonnec ont évoqué la politique du chiffre. Je pourrais me répéter cinq cent fois sans être compris – peut-être y a-t-il là un doigt de mauvaise foi : il ne s'agit pas de politique du chiffre, mais de culture du résultat.