Nous devons cesser les coups de menton, les gesticulations. Tenons-nous en là. Nos quartiers n'en peuvent plus d'être montrés du doigt. Cela exacerbe les tensions et ne règle rien sur la durée. Il ne faut pas jouer avec une question qui fait souffrir trop d'habitants dans nos villes.
La deuxième remarque que je voulais formuler est qu'il peut y avoir, j'en suis persuadé, un consensus républicain sur ces questions. Tous les élus locaux, quelle que soit leur couleur politique, ont accepté la coproduction sur certaines questions de sécurité depuis le lancement des premiers contrats locaux de sécurité, alors même que cette question relève pleinement de la responsabilité de l'État.
Tous ont accepté, il y a maintenant plus de quinze ans, le transfert par exemple des cartes nationales d'identité, des passeports, dans leur mairie, pour que les fonctionnaires de police soient déchargés de questions administratives pour être plus présents sur le terrain.