Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, intervenant à minuit, je me suis posé la question de savoir quels arguments je pourrais trouver pour essayer d'intéresser le Gouvernement, le rapporteur et cette assemblée à la question qui nous est posée sur la sécurité.
Cherchant un arbitre impartial, j'ai souhaité ne pas m'appuyer sur les propos de mes collègues qu'ils soient de droite ou qu'ils appartiennent à mon groupe, préférant faire référence à un courrier dans lequel un de vos préfets, nommé par la droite, Jean-François Cordet, décrivait la situation dans le département de la Seine-Saint-Denis. Ce courrier ne lui a pas porté chance puisque, après l'avoir adressé au ministre d'État, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire que vous connaissez bien, il a été viré, placardisé.