Adapter notre arsenal législatif aux nouvelles formes de délinquance et de criminalité, c'est ce que fait le Gouvernement avec constance depuis 2002. Se dire qu'on va légiférer une fois pour toutes reviendrait tout simplement à tenter vainement de s'abriter derrière une nouvelle ligne Maginot. Ce serait commettre là une faute inexcusable et s'apprêter à perdre la guerre contre l'insécurité.
L'adaptation des lois pénales a été l'une des clés du succès de la politique de sécurité depuis 2002 et la proposition de loi contre les bandes nous a encore permis de franchir très récemment, grâce à mon cher collègue M. Ciotti, une nouvelle étape utile. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)