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Intervention de Jean-François Chossy

Réunion du 9 février 2010 à 15h00
Questions au gouvernement — Semaine du handicap

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Chossy :

Madame la secrétaire d'État chargée de la famille et de la solidarité, dans quelques heures, sous la présidence du Premier ministre et sous son autorité, vous procèderez à l'installation du comité interministériel du handicap, un organisme qui démontre la transversalité des politiques dans ce domaine.

Mais je veux évoquer la loi du 11 février 2005 dont nous célèbrerons après-demain le cinquième anniversaire. Bien défendue par Marie-Anne Montchamp, cette loi a suscité à l'époque de nombreux espoirs parmi les personnes concernées, les familles et les associations.

Ce texte visait à faire évoluer les mentalités et à permettre un changement de regard sur le handicap. En fait, en touchant tous les aspects de la vie quotidienne, il démontre bien que le handicap est une réalité ordinaire de la vie.

Cette loi propose la simplification des démarches administratives grâce à la création de la MDPH ; elle instaure la compensation des conséquences du handicap à travers la prestation de compensation ; elle permet d'envisager la scolarisation en milieu ordinaire et l'implication dans le monde du travail, même si ce n'est pas toujours possible en cette période de crise.

Ce texte apporte aussi des ressources aux personnes handicapées, grâce notamment à l'augmentation progressive de l'AAH – promesse du Président de la République dont la réalisation est déjà engagée. L'accueil et l'accompagnement développent des réponses concrètes à l'isolement. La formation de tous est maintenant possible, et l'accessibilité aux lieux à travers la continuité de la chaîne de déplacements est attendue.

Madame la secrétaire d'État, toutes ces avancées significatives ont besoin d'être stimulées. C'est pourquoi je vous demande de nous préciser quelles sont vos perspectives et vos projets pour donner un deuxième souffle à cette loi et faire en sorte que les associations puissent rester des aiguillons utiles pour les parlementaires en même temps que des partenaires vigilants et lucides pour le Gouvernement. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

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