Tout à fait, monsieur le président ! Mais vous verrez que, en fait, tout se tient… L'amendement n° 203 , comme d'autres que nous avons déposés, a pour objet de clarifier la rédaction de la loi. Monsieur le ministre d'État, depuis que je suis député, depuis le début de la législature, je n'ai jamais fait d'obstruction. Dans ce débat, ce n'est pas la logique des membres de l'opposition, qui préfèrent un débat transparent et sincère. Il est normal que nous posions des questions, puisque nous constatons qu'au sein même de la majorité il existe des divergences importantes.
J'en reviens à l'objet de cet amendement. Le problème est toujours le même : vous reconnaissez les grands principes, comme la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM. Et je veux bien croire à votre sincérité, monsieur le ministre, comme à celle de M. le secrétaire d'État. Je doute davantage de la sincérité de la majorité lorsqu'elle refuse toutes les précisions que nous proposons d'ajouter dans ce texte. Mais le sort de l'amendement qui a été adopté hier nous permettra bientôt d'être fixés.
Les OGM affectent un certain nombre de productions, et particulièrement l'apiculture, qui est au coeur du débat.
M. Jacob nous a tout à l'heure pris de haut lorsque M. Mamère s'est exprimé sur la situation de l'agriculture en Bretagne. Certes, M. Mamère n'est pas un député breton, mais je peux vous dire, en tant qu'élu breton, que les agriculteurs de ma circonscription ne peuvent plus utiliser l'eau de leurs forages tellement elle est polluée…