Partagez-vous l'idée – question à laquelle s'associe M. Yves Albarello – selon laquelle ce n'est pas la décroissance qui sauvera la planète ? Dans cet esprit, veillerez-vous à ce qu'en créant 600 000 emplois d'ici à 2020, nous n'en détruisions pas plus en poussant hors de France nos entreprises ? Il ne faudrait pas en effet qu'à des coûts plus élevés et à un code du travail plus contraignant en France que dans les autres pays, s'ajoute de façon disproportionnée ce que j'appellerai le code de Grenelle. Si l'on doit montrer le chemin, encore ne faut-il pas perdre de vue nos entreprises et nos emplois.