Je soutiens également l'amendement de notre collègue Annick Le Loch car il faut évidemment préciser dès l'article 1er que les évaluations préalables aux décisions d'autorisation devront être rendues publiques. Cela va de soi !
Vous savez à quel point le doute habite nos concitoyens et même bon nombre de nos collègues. Jean-Yves Le Déaut a raison : l'évaluation doit être non seulement publique, mais encore contradictoire. C'est une évidence ! Sinon, comment avoir confiance ? Il faut confronter des opinions différentes pour éclairer le public et ceux qui auront la responsabilité de donner les autorisations. Des principes simples et simples doivent être posés, pour inspirer confiance et rassurer nos concitoyens. Notre rôle de législateur consiste à voter un texte sur lequel les uns et les autres pourront s'appuyer. Certes, nous avons une divergence fondamentale ; il n'empêche qu'il y a des principes sur lesquels nous pouvons nous retrouver. Et rendre publique l'évaluation, l'inscrire dans la loi dès l'article 1er sont des points qui doivent pouvoir nous rassembler, et même faire l'unanimité sur nos bancs.