L'augmentation du nombre de plaintes, à Poitiers comme ailleurs, est certainement due à l'accroissement des déclarations. Je suis persuadée, et je m'en réjouis, que ce phénomène prendra de l'ampleur dans les mois qui viennent. La victime éprouve une crainte physique, elle a peur aussi de ne pouvoir assurer sa situation matérielle et celle de ses enfants, de se trouver sans logement. Les mesures que nous prévoyons dans le cadre de l'ordonnance permettront précisément de libérer la parole de ces femmes.