Je suis d'accord avec vous, Madame la ministre d'État : plus les tribunaux seront proches des justiciables et plus les victimes porteront plainte facilement. Hélas, ce n'est pas la logique de la carte judiciaire…
S'agissant des mariages forcés, nous nous interrogeons tous pour savoir comment les empêcher, pour protéger les jeunes lycéennes qui s'apprêtent à revenir au pays, sachant qu'elles y seront mariées sous la contrainte.
Dans le cadre de la préparation de cette loi, je me suis rendue au commissariat de Poitiers – la ville compte 90 000 habitants, l'agglomération 130 000. Le nombre de cas déclarés a considérablement augmenté: il y en a eu 24 en deux mois et ce mouvement se poursuit. Comment expliquez-vous cette augmentation ?