Pour que notre travail conserve toute sa force, il faut que tous les acteurs – policiers, gendarmes, associations, magistrats – soient en alerte. Ne pensez-vous pas qu'il faille attirer l'attention des procureurs sur ces violences particulières ? Lors de son audition, l'un d'entre eux nous a confié qu'il était obligé de former ses substituts à ces questions afin d'éviter le classement de ces affaires, parfois en apparence mineures.
Par ailleurs, pensez-vous, Madame la ministre, qu'un homme violent mérite de voir ses enfants, même dans un lieu protégé ?