Je partage pour ma part l'avis de mes deux collègues du Nouveau centre. Je pense que nos débats ont permis de régler la question sémantique, nous en sommes donc au problème du volontariat associatif qui serait ouvert à partir de 16 ans et concernerait environ 3000 « jeunes », pour reprendre les termes du rapport – ce qui veut bien dire qu'il est aujourd'hui principalement destiné aux jeunes.
J'entends bien les arguments de M. Lamour, mais s'il était allé au bout de sa logique, il aurait dû préciser que la décision que nous prenons là revient à supprimer le volontariat associatif. C'est d'ailleurs sur ce point que j'aimerais attirer votre attention. M. le haut-commissaire, pour sauver la situation, propose de nouvelles dérogations, mais je ne pense que ce soit une bonne solution.
En comprenant les logiques de chacun, car nous ne sommes pas dans l'affrontement, chacun essayant d'avancer, j'ai le sentiment que si nous votons cet amendement, nous créerons un service civique pour environ 10 000 personnes la première année, mais qui est appelé à monter en puissance, tout en donnant l'impression aux associations que nous avons tué l'autre formule.