Il est vrai que la présentation du grand emprunt a fait l'objet d'un effort particulier de pédagogie. Il a effectivement été présenté comme devant financer des dépenses d'avenir, ce qui sous-entend finalement que, par le passé, le recours à l'emprunt n'a pas toujours financé des dépenses d'avenir. Cela doit nous interpeller, ne serait-ce qu'au regard de la situation d'endettement de notre pays.
Je formulerai deux remarques pour prolonger les propos des précédents orateurs au sujet des infrastructures de transport. Je profiterai en outre de la présence de M. le ministre du budget pour attirer une nouvelle fois l'attention du Gouvernement sur la situation du bassin d'emploi de Castres-Mazamet, seule agglomération de 100 000 habitants à ne disposer ni d'autoroute, ni de gare TGV, ni d'aéroport international.
Le grand emprunt avait suscité quelques espoirs : peut-être offrirait-il une possibilité de financement pour une infrastructure de ce type, vitale pour un tel bassin d'emploi. Malheureusement, rien de tel ne figure parmi les investissements choisis, ce qui nourrit, bien entendu, quelques interrogations, mais je ne reviendrai pas sur l'AFITT et la problématique du financement des infrastructures de transport.
Au-delà de cette question particulière, je voudrais ouvrir le débat sur notre politique maritime.