Je souscris totalement aux propos que vient de tenir Michel Bouvard.
Je voudrais simplement faire trois remarques.
Tout d'abord, si Alain Gest et moi-même n'avons formulé de propositions qu'à propos des ports, c'est parce qu'une très étroite fenêtre de tir nous est ouverte pour reprendre des parts de marché, à l'heure où les ports d'Europe du Nord sont saturés. Il y a là un sujet qu'il faudrait traiter au niveau gouvernemental.
Ensuite, comme vous l'avez dit, monsieur le rapporteur général, ce type d'investissement recèle des réserves de croissance. La part du secteur des transports et de la logistique dans le PIB est, on le sait, de 6,5 %, alors qu'elle s'élève à environ 11 % ou 11,5 % dans les pays du Benelux. On doit donc pouvoir faire mieux dans ce domaine, et créer à la fois de la valeur et de l'emploi.
Enfin, je regrette que l'on n'ait pas tiré tous les enseignements du rapport Gressier, qui suggérait la possibilité de s'appuyer sur les futures concessions d'autoroutes pour refinancer les dépenses d'investissement en infrastructures.
Je pense donc qu'il y a du travail à faire sur ce sujet qui n'est pas facile à traiter. Mon amendement avait comme objectif, pour ainsi dire, de provoquer ce débat.