L'amendement n° 116 rectifié propose d'affecter 1 299 millions d'euros à la modernisation et à l'amélioration de la compétitivité des deux premiers grands ports maritimes, Le Havre et Marseille-Fos.
Il s'agit de financer trois types de travaux : tout d'abord, des travaux de logistique pour augmenter la capacité de traitement des conteneurs afin de rééquilibrer la performance des ports français par rapport aux autres ports de la Rangée Nord ou aux ports méditerranéens, espagnols ou italiens, au moment où ceux-ci connaissent une certaine saturation ; ensuite, des travaux pour favoriser le pré et le post-acheminement de ces deux ports qui souffrent de difficultés ; enfin, des travaux pour renforcer le report modal.
Ces objectifs s'inscrivent pleinement dans la logique des dépenses d'avenir proposées par le Président de la République. Il s'agit en effet d'améliorer la compétitivité des ports français, de reprendre des parts de marché et de réduire, grâce au report modal, les émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, ces investissements sont de nature à créer un nombre important d'emplois directs et indirects. Avec mon collègue Alain Gest, nous les avons estimés à plus de 2 300.
Vous l'avez compris, monsieur le ministre, cet amendement vise à attirer l'attention du Gouvernement sur la possibilité d'améliorer l'efficacité du grand emprunt. Le financement des infrastructures portuaires permettrait de renforcer le dynamisme économique de notre pays, tout en respectant les orientations du Grenelle.