Beaucoup de choses ont été dites, notamment dans la discussion générale ; je serai donc très bref.
Deux remarques.
D'abord, notre collègue Philippe Duron a soulevé une des questions importantes qui se posent quant à la nature des opérations soutenues par ce que vous appelez le grand emprunt : fallait-il financer certaines infrastructures de transport ? Vous avez fait le choix de répondre par la négative. Cela a fait l'objet de quelques discussions. J'ose espérer que cela n'entraînera pas l'habituel transfert de charges de l'État vers les collectivités territoriales. On sait trop ce que cela veut dire, notamment pour les liaisons LGV ou d'autres opérations pour lesquelles les collectivités territoriales ont été appelées en soutien.
Ensuite, je me souviens de l'audition des deux premiers ministres, Alain Juppé et Michel Rocard. La première chose qu'ils nous aient dite lorsque nous les avons auditionnés, puisque vous essayez de chercher une espèce de caution morale dans cette commission, c'est qu'ils n'étaient pas favorables au grand emprunt. Ils l'ont dit solennellement tous les deux.
Sur le reste, qu'on dise que TIC, recherche, innovation, véhicule du futur, sont les priorités de demain,… fallait-il des commissions, des réunions multiples et variées pour arriver à ce qu'un étudiant d'une école de commerce ou en management aurait pu pondre en une après-midi de travail ? On est tous d'accord sur le fait que ces technologies sont les sources du développement de demain.
Nous avons déposé quelques amendements dont nous espérons qu'ils recueilleront des avis favorables.