Madame la présidente, monsieur le haut commissaire, mes chers collègues, le service civique est une véritable promesse : promesse pour les nouvelles générations de s'investir dans la vie de la nation à travers un engagement concret, personnel, volontaire, durable ; promesse aussi pour les associations et les collectivités publiques intéressées qui vont pouvoir accueillir nos jeunes dans des missions d'intérêt général.
Proposer un tel projet à notre jeunesse c'est enfin lui adresser un message positif, lui montrer qu'elle a toute sa place dans notre société et qu'elle peut s'y épanouir au service d'autrui.
Les Français sont généreux et désireux de se mobiliser pour de grandes causes, et pas seulement lors des catastrophes ou lors d'événements exceptionnels. il est tellement dommage que cette bonne volonté soit entravée parce qu'on n'est pas capable de proposer un dispositif adapté à celui qui veut s'engager !
C'est l'espoir que nous fondons désormais dans le service civique, qui doit répondre à cette aspiration de servir le bien public tout en acquérant certaines valeurs, ainsi que certaines compétences.
Monsieur le haut-commissaire, nous avons tous à l'esprit l'objectif fixé par le Président de la République lors de son discours d'Avignon le 29 septembre 2009 : le service civique doit mobiliser, à terme, 10 % d'une classe d'âge. Je crois que nous pouvons tous partager cette volonté de souder la cohésion nationale et de renforcer les valeurs qui la fondent en faisant appel aux jeunes.
Le service civique, c'est un engagement de campagne présidentielle porté par les principaux candidats. C'est aussi une réflexion menée par le Conseil d'analyse de la société, sous l'autorité de Luc Ferry.