Cet amendement s'inspire d'une idée dont on nous a dit qu'elle était fausse : privilégier le bénéfice réinvesti par rapport au bénéfice distribué. On nous a expliqué un peu sommairement que ce n'était pas réaliste, pas praticable. Nous pensons l'inverse.
Madame la ministre, malgré ses déboires actuels sur le plan financier, notre pays possède la particularité d'avoir un taux d'épargne complètement ahurissant : 16 % à 17 % du PIB. J'y ai fait allusion lors de la discussion générale, hier soir, sans me faire d'illusion : le débat ne va pas s'ouvrir sur l'effondrement de l'investissement privé et public et sur la montée corrélative du taux d'épargne.
Pourtant, notre amendement serait une façon de donner un coup de fouet à nos investissements productifs. Notre pays se porterait mieux avec un peu moins d'épargne et un peu plus d'investissements. Vous devriez y réfléchir sérieusement.