Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, permettez-moi, pour commencer, de citer M. Roulet, le président de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, la MIVILUDES, directement rattaché au Premier ministre lui-même, et qui écrivait en introduction du rapport d'activités de la mission pour 2005 : « Pendant les dix années écoulées, le Gouvernement français a considéré de son devoir de garantir la sûreté des citoyens en faisant preuve d'une grande vigilance, en alertant le public sur les risques sectaires et en luttant contre les agissements délictueux. […] Le Parlement s'est montré extrêmement attentif à ces questions, et cela, de manière très consensuelle. »
Il convient d'insister, monsieur le secrétaire d'État, sur ce consensus. Et j'en profite pour souligner l'absence de l'un de nos collègues, Georges Fenech, qui a été l'objet d'une décision du Conseil constitutionnel qui nous prive de sa présence toujours très efficace sur ce sujet.