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Intervention de Yves Vandewalle

Réunion du 2 février 2010 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2010 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Vandewalle :

Grâce aux mesures énergiques prises par le Gouvernement, la France a mieux résisté à la crise que beaucoup d'autres pays. Mais notre économie n'a pas seulement besoin de mesures conjoncturelles, elle souffre de profonds maux structurels auxquels il faut porter remède si nous voulons conserver notre modèle social et notre place dans le monde.

Notre taux de croissance est insuffisant pour faire face à l'augmentation des dépenses sociales – les retraites et la santé –, et, nous le savons tous, nous vivons à crédit. Cela ne pourra plus durer très longtemps, d'autant que nous bénéficions de taux historiquement bas. J'ai donc noté avec intérêt que la charge supplémentaire de 500 millions d'euros liée à l'emprunt national serait compensée par une réduction des dépenses courantes de l'État. Quoique artificielle, cette présentation traduit au moins une volonté politique à laquelle je souscris.

Pour aller de l'avant, nous devons d'abord poursuivre l'effort de réduction des dépenses publiques – avec discernement, pour préserver la qualité des services publics ; mais, lorsque nous comparons la France aux pays voisins, nous voyons que nous disposons de marges de manoeuvre significatives. À l'inverse, augmenter les impôts aurait pour effet de freiner la consommation, donc la croissance et l'emploi.

Notre problème n'est pas de récupérer quelques centaines de millions d'euros chez les riches ; au demeurant je suis pour la suppression et de l'ISF et du bouclier fiscal…

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