Le débat qui nous réunit ce soir, et qui concerne pour l'essentiel le grand emprunt, est indissociable du débat sur l'avenir de nos finances publiques, comme en témoigne la récente conférence sur les déficits publics organisée à la demande du Président de la République. L'avenir de nos finances publiques constituait en effet une préoccupation constante des travaux de la commission co-présidée par M. Rocard et M. Juppé, et doit devenir aujourd'hui un thème majeur pour l'ensemble de la Représentation nationale. Surtout, la connexité de ces deux débats va me permettre de redire au nom du Nouveau Centre – si c'est encore nécessaire – combien il est cohérent de vouloir tout à la fois le retour à l'équilibre de nos finances publiques et la préférence pour de véritables dépenses d'avenir, indispensables à l'avenir économique et social de notre pays.
S'agissant du montant de l'emprunt, au Nouveau Centre, nous avions plaidé, devant le Premier ministre, en faveur d'un grand emprunt raisonnable,…