Dans mon rapport sur le PLF 2010, en décembre dernier, j'insistais sur l'emballement en cours de l'endettement public. Je ne doute pas que vous y ayez été sensible, mon cher collègue !
Je reconnais que la conjoncture, l'écart entre le taux de croissance et les taux d'intérêt créent des mécaniques implacables dont il n'est pas simple de s'émanciper. Sauf que là, ce n'est pas un accident involontaire : c'est le Gouvernement lui-même qui appuie sur l'accélérateur, et sur route plus que verglacée !