J'entends votre impatience, monsieur le président. Vous me permettrez de conclure d'un mot sur la « taxation exceptionnelle des bonus » des traders ! Cela ne signifie évidemment pas que la taxation sera exceptionnellement lourde, mais qu'elle sera unique ! Vous ne voulez, en effet, pas faire de peine à ceux que vous chérissez ! Vous ne voulez pas faire de peine aux syndicats des banquiers qui plument le pays, qui rançonnent les Français ! Mais il est vrai que, quand on aime, on ne compte pas ! Or ils ne sont pas à plaindre.