Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, je trouve à nos débats, par moments, un côté surréaliste assez étonnant. Comme cela a été rappelé, nous examinions il y a peu de temps la loi de finances initiale pour 2010 et rien ne s'opposait à ce que les dispositions que vous nous soumettez aujourd'hui y figurent, à un détail près : le Président de la République avait dit quelque chose. Il fallait donc un collectif budgétaire spécifique pour que la France entière fût témoin du fait que la promesse, quelle que soit son contenu, était tenue.