Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, la crise nous a permis de démontrer clairement la détermination de notre majorité à apporter des solutions concrètes aux Français confrontés à celle-ci depuis un an.
J'observe que les résultats obtenus par les mesures de relance successives ont été, à chaque fois, adaptées à la situation à laquelle la France était confrontée lors de cette crise mondiale sans précédent, pour certains contre toutes attentes. Cependant, pour la majorité, cette situation s'inscrit clairement dans la stratégie déterminée depuis un an. Nous renouons avec des perspectives de croissance, meilleures que nous ne l'imaginions à la fin de l'année 2009.
J'observe que le fait de renouer avec la croissance intervient nettement plus tôt que certains ne l'imaginaient, notamment un certain nombre d'experts et de parlementaires de l'opposition. La situation de la France, contrairement à ce que disaient certains collègues de l'opposition, il y a peu de temps encore, est loin d'être aussi difficile que celle de certains pays européens. Je ne pense pas seulement à la Grèce, mais aussi à l'Espagne qui a convoqué une réunion, la semaine dernière, pour convaincre les investisseurs de croire en sa capacité de remboursement de sa dette publique. C'est loin d'être le cas de la France, chacun le sait.