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Intervention de Nicolas Perruchot

Réunion du 2 février 2010 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2010 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Perruchot :

Mais, mes chers collègues, la nécessité d'investir dans notre pays n'est pas seulement imputable à des raisons conjoncturelles, comme l'est à l'évidence la crise que traversent les économies occidentales depuis maintenant un peu moins de deux ans. Car la crise n'explique qu'en partie cette impérieuse nécessité.

En effet, depuis près de trente ans, la France souffre d'un cruel déficit d'investissement amputant d'autant son dynamisme économique et sa compétitivité. Les comparaisons internationales ne sont pas flatteuses, comme vous le savez.

Même sans la crise, ces investissements d'avenir auraient été nécessaires. La crise n'a peut-être fait que rendre encore plus prégnante une nécessité patente de longue date dans notre pays.

À ce titre, nous pouvons donc considérer que le grand emprunt est la réponse quantitative de grande ampleur dont notre pays avait besoin pour rattraper un retard accumulé depuis des années.

Mais ces investissements d'avenir ont aussi une portée qualitative. Ils permettront la transition de notre modèle de développement économique, en passant d'une économie de la production à une économie de la connaissance, respectueuse de son environnement sociétal, environnemental et humain.

Il n'est qu'à regarder les principaux secteurs concernés pour s'en convaincre : développement durable, recherche, enseignement supérieur et formation, numérique, industrie et PME. Autant de secteurs-clés qui permettront à notre économie de recouvrer enfin ses capacités d'innovation et de développement.

Le Nouveau Centre avait fait trois propositions

La première se situe au niveau même du montant de l'emprunt, proposition pour laquelle nous avons obtenu entière satisfaction. Sur ce point, je vous renvoie à l'exposé que mes brillants collègues – Philippe Vigier et Charles de Courson – prononceront dans quelques instants.

Sur la répartition des fonds, comme je l'ai déjà mentionné, le Nouveau Centre se réjouit, pour une large part, des secteurs éminemment stratégiques qui ont été sélectionnés et qui, je le répète, permettront à l'économie française d'accomplir sa mutation vers une économie de la connaissance.

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