Cela dit, sur un ton moins plaisant, je voudrais faire une remarque sur la manière dont se déroule le débat. Nous connaissons dans cette assemblée, depuis la modification du règlement précisément, des simulacres de débat : présence d'un seul député de la majorité lors des séances d'initiative parlementaire issue de groupes d'opposition ; droit de tirage sur les commissions d'enquête qui n'est que poudre aux yeux – on vient de se rendre compte qu'il n'existe pas ; et ce soir, dans le cadre d'une motion de procédure, le ministre ne répond pas.
Qu'on ne réponde pas à Jean-Claude Sandrier n'a aucune importance – on en a vu d'autres ! Ce qui est anormal, c'est qu'un ministre du Gouvernement ne réponde pas au président d'un groupe de l'Assemblée nationale.