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Intervention de Chris Hickey

Réunion du 20 janvier 2010 à 9h45
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Chris Hickey, directeur du British Council de Paris :

C'est un très grand honneur pour moi d'être parmi vous pour évoquer le British Council. Au Royaume Uni, nous définissons les relations culturelles comme un engagement et une confiance réciproque entre personnes de différentes cultures, au moyen d'un échange de connaissances et d'idées. Il ne s'agit pas simplement de promouvoir la culture de notre pays, mais le dialogue entre différentes sociétés civiles.

Le British Council est une entité publique non gouvernementale et une fondation à but non lucratif, qui reçoit ses directions stratégiques d'un conseil réunissant douze administrateurs, ce qui lui assure autonomie et indépendance vis-à-vis du gouvernement.

Le chiffre d'affaires total du British Council s'élevait en 2009 à 645 millions de livres sterling, dont environ un tiers, soit 210 millions de livres sterling, provenait de subventions du gouvernement, par l'intermédiaire du Foreign and Commonwealth Office, et la plus grande part – presque 50 %, soit 315 millions de livres sterling – de nos services éducatifs – cours d'anglais, examens, frais de gestion de la coopération – ; s'y s'ajoutent 120 millions de livres sterling de fonds d'agence, qui permettent de mener des programmes nationaux (bourses Chevening) et européens (tels Socrates).

Notre expertise s'étend dans trois domaines principaux, dans lesquels nous sommes les mieux placés pour répondre, à long terme, aux enjeux internationaux du XXIe siècle et à ceux du Royaume Uni : le dialogue interculturel, la créativité et l'économie du savoir, et le changement climatique.

Nous considérons que la présence de partenariats, au Royaume Uni et à l'étranger, est essentielle, et nous remplissons ainsi notre mission avec des organisations qui représentent l'expertise du Royaume Uni : le Foreign Office – notre ministère des affaires étrangères –, la BBC, le Arts Council (le conseil artistique d'Angleterre), ou encore, dans le domaine du tourisme, l'organisme Visit Britain, avec qui nous travaillons en tant que membre du Public Diplomacy Board (Conseil pour la Diplomatie Publique), dont la mission est de coordonner le travail d'entités financées par des fonds publics.

En 2009, nous avons eu un contact direct avec 13 millions de personnes à travers le monde, et avec 221 millions par l'intermédiaire des médias et d'Internet. En un an, nous éduquons 325 000 étudiants anglais dans 53 pays ; nous permettons à 8 millions de jeunes de prendre part à des activités internationales ; et nous accueillons 8,5 millions de visiteurs dans nos bureaux.

Notre réseau international, qui fait notre force, emploie 7 400 personnes, qui travaillent dans plus d'une centaine de pays. Si, en Europe, nous avons réduit nos dépenses de 30 %, tout en maintenant l'impact de notre action, nous avons défini pour l'avenir nos priorités géographiques : le Proche et le Moyen-Orient, l'Asie centrale, les principales économies émergentes – Chine, Inde, Brésil – et les pays dont l'environnement représente un défi – Iran, Irak, Afghanistan, Zimbabwe, Pakistan.

Alors même que le niveau des subventions gouvernementales sera réduit, sinon gelé, nous envisageons d'étendre notre action, par le biais de partenariats avec d'autres organisations, et de poursuivre notre mission d'enseignement de l'anglais. Nous voulons ainsi accroître de manière significative l'impact de nos activités.

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