Il reste beaucoup de progrès à faire en ce domaine. Il existe en France un problème général d'apprentissage des langues étrangères, particulièrement notable dans le cas de l'arabe. On manque de spécialistes de l'arabe classique, mais aussi des différents dialectes arabes. Y compris au Quai d'Orsay, où l'on trouve trop peu d'arabisants. Je l'ai constaté lorsque j'étais ambassadeur à Bagdad : seul le chef de poste de la DGSE y maîtrisait parfaitement cette langue. Or, certaines affaires ne peuvent être traitées sans ces spécialistes. Mais le problème se pose également pour d'autres langues, telles que le pashto, le chinois ou le persan. Il faut donc poursuivre notre effort.