L'observatoire des violences faites aux femmes dont la création est proposée, ne devrait-il pas être rapproché de l'Observatoire des enfants en danger, dans la mesure où les problématiques sont souvent communes et la nécessité d'un suivi indispensable, dans un cas comme dans l'autre. Pour les enfants placés, on manque de traçabilité, de protocoles et de l'évaluation de leur devenir. Une évaluation longitudinale, pour savoir si sur le long terme on fait bien, si le devenir de la femme victime a été protégé, amélioré est indispensable. Créer des passerelles entre les deux permettrait de mutualiser les expériences car finalement entre l'enfant victime et la femme victime, la frontière est très étroite, puisque quand une femme est battue, violée ou martyrisée, l'enfant le ressent et réciproquement.